The Box

The Box est un film de Richard Kelly, le réalisateur complètement barré de Donnie Darko (2002). C’est aussi l’adaptation d’une nouvelle de Richard Matheson, écrivain de SF catégorie poids lourd, qui a notamment inspiré au cinéma Je suis une légende, Hypnose et L’homme qui rétrécit (et d’autres encore).

Dans The Box, un couple ayant des problèmes d’argent trouve une boite en carton sur son perron, renfermant elle-même une boite noire avec un bouton rouge. Quelques heures plus tard, un homme d’excellentes manières mais au visage monstrueux leur fait une proposition singulière : s’ils appuient sur le bouton, ils toucheront un million de dollars. Mais un inconnu mourra, quelque part.

Cameron Diaz, une boite noire, et une étrange proposition

Un concept intriguant, qui déboule rapidement sur un sentiment de malaise puis d’angoisse au fur et à mesure que l’histoire avance, et bascule dans le surnaturel ou la SF. Comme il est dit dans le film : lorsque la technologie est suffisamment avancée, elle ne se différencie pas de la magie. Au final on ne sait pas très bien dans quelle catégorie ranger The Box : science fiction ? fantastique ? théologie ?

Le film est superbement interprété par Cameron Diaz, dans un registre dramatique où elle est rarement présente, et Frank Langella apporte son charisme à la fois bienveillant et glaçant. Le tout baigne dans une atmosphère irréelle, froide, déshumanisée (ce qui est souvent reproché à ce film) et à la BO on trouve les membres du groupe Arcade Fire, qui livrent une musique à la fois fascinante et inquiétante.

A l’écart des grosses machines hollywoodiennes bouffies d’effets spéciaux, The Box fait de la SF à l’ancienne, style Quatrième Dimension (le look des personnages du film, très Années 60 y est pour beaucoup). Et c’est rudement efficace.

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The Box
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1 réponse

  1. 12 février 2010

    […] The Box (de Richard Kelly et avec Cameron Diaz) : un étrange film mariant SF, fantastique et théologie, qui délivre un sentiment de malaise et d’angoisse. De la SF à l’ancienne, sans fioriture et sans concession. […]